Depuis que le groupe SGM a repris l’exploitation du BHV fin 2023, la situation financière du magasin est plongée dans une crise sans précédent. Dès les premiers mois, des retards inquiétants ont été constatés dans les paiements dus aux marques qui occupent les étages du magasin. Ces retards, d'abord ponctuels, sont devenus récurrents et mettent en difficulté de nombreuses enseignes. Plusieurs d'entre elles n'ont plus reçu de paiement depuis des semaines, malgré des promesses répétées de la direction.
La situation devient critique. Les boutiques, qui apportent leurs marchandises et leurs vendeurs, doivent avancer des sommes importantes sans être payées en retour. Certaines sont en grande difficulté.
La nouvelle direction, loin d'être réactive, reste sourde à nos alertes. On nous parle de retards causés par un logiciel comptable… mais cette excuse ne convainc personne. Neuf mois après la reprise, les impayés continuent de s'accumuler et les marques menacent de se retirer. Une situation que nous n’avions jamais connue auparavant…
La période des fêtes approche, et c'est à ce moment-là que le magasin réalise une grande partie de son chiffre d'affaires annuel. Si la situation ne se redresse pas rapidement, nous courons droit à la catastrophe. Des emplois seront encore supprimés, des boutiques mettront la clé sous la porte, et le BHV, ce symbole de Paris, risque de disparaître sous le poids de cette gestion catastrophique.
À lire aussi...
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Vu dans la presse :
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Accord sur le télétravail au BHV / Marais
Le 31 août 2020
Poussée par sa volonté de moderniser son image, d'embarquer les équipes sur les projets liés au digital, d'accompagner son projet de réaménagement du 13/15 et précipitée par l'épidémie de la Covid-19, la Direction du magasin à ouvert cette année les négociations sur le télétravail pour toutes les fonctions qui le permettent.
Le BHV / Marais Rivoli sera donc le premier magasin du groupe à bénéficier d'un accord sur le télétravail.
La CGT considère que cet accord est "un peu léger" par rapport aux ambitions de l’entreprise et par rapport à d'autres accords existants chez nos concurrents. Néanmoins cet accord, signé pour un an, est un premier pas vers le développement de ce mode d'organisation sollicité par un grand nombre de collaborateurs. La CGT restera mobilisée pour suivre l'application de cet accord, les conséquences qu'il aura sur les conditions de travail des collaborateurs et sera force de proposition pour l'améliorer lors des prochaines négociations.
Projet de réaménagement du 13/15
Le 7 février 2020
La direction nous présente en ce début d’année le projet dit du ‘’13/15’’.
Pour la direction il s’agit de réunir au 13/15 rue de la Verrerie une grande partie des collaborateurs des « fonctions support » et dont le but premier serait de favoriser la transversalité et la collaboration entre services. Les autres objectifs seraient de rendre disponibles à la foncières des appartements du 34 rue de la Verrerie, de mettre à disposition d’un ou plusieurs partenaires une grande partie de l’espace libéré du 7ème étage afin de générer un nouveau trafic au sein du magasin et enfin pour finir de faire des économies non-négligeables de loyer.
Environ 230 collaborateurs sont concernés par ce déménagement des fonctions support. Mais c’est l’ensemble des salariés du BHV Marais Rivoli qui sera en réalité impactés directement ou indirectement par ce projet, ainsi qu’un grand nombre de nos clients.
Pour la CGT du BHV ce projet sous-entend :
- La réduction des espaces de restauration et de repos (encore une fois…)
- La réduction des espaces de stockage de marchandise pour l’emporte et réduction de l’offre
- Une dégradation des conditions de travail et la densification des espaces de travail
La direction, qui a émis un questionnaire à destination des collaborateurs directement concernés, ne semble que peu se soucier des craintes qui lui sont remontées. Si 66% des répondants estiment que ce projet sera bénéfique pour l’entreprise, combien pensent qu’il ne le sera pas pour eux et pour leur qualité de vie au travail ? Seuls 14% des répondants se sont dit satisfaits de ce projet !
Les principales craintes des salariés portent naturellement sur la densification des espaces de travail, la promiscuité, le confort acoustique, la luminosité et l’accessibilité avec le magasin.
La CGT émet un avis défavorable sur le projet global de réaménagement du 13/15 rue de la Verrerie et sur le projet de réaménagement du 15V stockage et emporte :
A Paris, Le 07/02/2020
Avis de la CGT sur le projet global du réaménagement du 13/15 rue de la verrerie et du
déménagement des services du 34 V et du 7ème étage du magasin.
La direction nous a présenté un projet dont les objectifs sont :
- Créer un drive to store dans le magasin en créant du trafic jusqu’au 7ème étage.
- Faire des économies de loyer en mutualisant les services supports administratif pour
améliorer la communication et les interactions.
- Récupérer les appartements du 34 V à des fins locative
Bien que les raisons soient louables, la CGT émet un avis défavorable au projet pour les raisons
suivantes :
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Nous avons de grandes craintes sur les conditions de travail que les salariés vont subir en déménageant au 13/15. Manque de place, bureaux petits, open-space, etc…
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Nous avions demandé l’ouverture des négociations sur un accord portant sur le télétravail et la QVT, nous avions demandé à se pencher sur des activités afin d’aider à améliorer les conditions de travail, nous avions relevé le problème d’accès aux étages avec un seul ascenseur, etc… mais nous n’avons aucun retour de la direction qui ne semble pas prendre en compte ces sujets.
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Les espaces de loisirs, de détente et de restauration qui disparaissent sont une vraie régression en termes de qualité de vie au travail. Ces espaces étaient des acquis suite à la fermeture du restaurant du personnel. Nous considérons que la salle du 2 ème ne suffira pas pour l’ensemble des collaborateurs. De plus nous émettons des réserves quant à l’appropriation de la salle de restauration pour des réunions.
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Nous émettons des réserves quant au Drive to Store attendu avec le projet du 7ème étage. On se rend compte que le click and collect par exemple apporte très peu de clients au BHV. Nous constatons également que la clientèle du perchoir n’est pas celle du BHV.
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Nous craignons que la suppression d’une partie des emporte nous fasse perdre plus de clients et de chiffre d’affaire qu’annoncé.
La CGT pense que ce projet, tel qu’il est actuellement prévu, aura un impact négatif sur la satisfaction
client, sur les résultats économiques du magasin et sur la motivation des équipes de vente.
A Paris, Le 07/02/2020
Avis de la CGT sur le projet de réaménagement du 15 V Stockage et Emporte
La CGT émet un avis défavorable au projet du réaménagement du 15 V particulièrement pour les conséquences économiques que nous exposons ci-dessous. Cependant, concernant les réserves du 15 rue de la Verrerie, le projet a été construit en prenant en compte les conditions de travail des collaborateurs qui travailleront dans ces locaux en optimisant l’aménagement à cette date. La CGT alerte la direction sur le fait que la vie du magasin évoluant, il faudra garder cette même rigueur concernant les conditions de travail au fil du temps.
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Nous ne savons pas exactement l’impact que la réduction de l’emporte va avoir. D’une part par rapport aux produits qui vont partir sur entrepôt, particulièrement sur les produits volumineux saisonniers (clim, radiateurs, meuble de jardin, etc…), d’autre part en rapport au fait que les clients qui se déplacent en magasin s’attendent à repartir avec leur achat et non à devoir attendre une livraison… De plus nous ne pensons pas que les prestataires arrivent à tenir les délais de livraison inférieurs à 3 jours puisque ce n’est déjà pas le cas aujourd’hui. Nous alertons également sur un potentiel de CA reporté du week-end à la semaine en fin de mois suite à la transformation d’emporte en livraison au moment du top. Ces éléments auront un impact très négatif sur la rémunération variable des vendeurs ; ce qui aura comme répercussions une démotivation des équipes de vente qui n’atteindront pas leurs objectifs.
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Nous n’avons pas suffisamment de visibilité sur qui aura la main sur le pilotage des stocks qui seront au 15V et les stocks en livraison au départ de l'entrepôt. Nous craignons que les SM soient baissés au risque de créer de la rupture, que des commandes soient retardées pour éviter de ne pas pouvoir stocker la marchandise, quand bien même elle se vend bien. Il semble que plusieurs directions prennent le lead. Nous avons des doutes sur le fait que les réserves émises par la vente soient prises en compte.
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Nous considérons que le report d’emporte sur le portail vendeur aura des répercussions sur la marge de par les frais que vont générer les livraisons gratuites que le BHV prendra à sa charge.
Bonne année 2020 !
Le 31 janvier 2020
Toute la section CGT du BHV / Marais vous souhaite ses meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Que 2020 vous apporte bonheur, sérénité, santé et succès à vous et vos proches.
2019 s’est achevée dans un contexte social perturbé et 2020 sera encore une année de lutte tant à l’échelle nationale que locale. Tout comme le gouvernement qui annonce vouloir accélérer ses projets de réformes, la direction du BHV / Marais poursuit ses 39 chantiers en 2020.
La réorganisation de la vente en mai, construite à la “va-vite”, n’est clairement pas une grande réussite… Chaque étage créant sa propre organisation et ce malgré des fiches de missions pourtant belles et bien écrites, des ME malmenés, non-formés et surchargés, des MV abandonnés, des FM non formés et des DDV toujours en poste. Y-a-t’il un pilote à bord ?
Le chantier de ce début d’année : la rémunération variable !
Dans sa volonté de faire des économies partout où cela est possible, la direction du magasin a décidé de revoir le système de variable en élargissant les périmètres de tous ! L’objectif de cette démarche n’est pas unique, cela va permettre de distribuer moins de prime tout en poussant à la polyvalence les équipes de vente. Après avoir réduit les effectifs de vente et d’encaissement, la polyvalence est pour la direction le seul moyen d’assurer un service minimum !
Le client, normalement au cœur de ces chantiers, n’est donc pas écouté, lui qui s’agace de ne pas trouver de caisse ni de vendeur mais qui applaudit l'expertise et les compétences de ces derniers... La Direction va même encore plus loin en s’autorisant en cours d’année à augmenter les objectifs des périmètres qui feraient “trop de primes” pour diminuer celui de ceux qui ne déclencherait pas. Les collègues de travail deviennent co-employeurs au BHV / Marais !
La CGT s’oppose à ce projet et sera vigilante quant à l’évolution des rémunérations variables.
L’ouverture du dimanche, censée “sauver le BHV” d’après la direction précédente, n’aura donc pas eu l’effet tant espéré par notre actionnaire. La CGT qui s’était opposée à ces ouvertures, comme la majorité des collaborateurs du magasin, avait pourtant prévenu la Direction du magasin...
Mais face à ce constat d’échec, notre direction persiste et nous informe qu'elle va nous présenter prochainement son projet d'ouverture tardive tous les jours à 20h30. Ne cherchez pas les arguments, ce sont les mêmes que pour les dimanches ! De savants calculs prouveraient que ces ouvertures tardives sauveraient le BHV à coups de millions ! La CGT s’oppose d’ores-et-déjà à ce projet et considère que les résultats ne seront pas plus bénéfiques que les ouvertures dominicales pour le magasin. L’impact sur les collaborateurs quant à lui sera une fois de plus désastreux. Certains rentreront chez eux après 22h, mettant ainsi de côté leur vie privée et familiale, obligeant certaines catégories d’entre nous à prendre les transports très tard avec tous les risques que cela implique…
Enfin, bien entendu, 2020 sera sous le signe de la transformation digitale !
Olivier Bron souhaite mettre de nouveaux outils informatiques dans les mains des équipes de vente et parle même de “VENDEUR AUGMENTÉ”.
La CGT, tout comme vous, constate plutôt les effectifs des vendeurs DIMINUER encore et toujours, et que même avec un smartphone ou une tablette entre les mains, le chiffre d’affaire continuera de chuter si les équipes de ventes continuent d’être en effectif réduit pour accueillir, conseiller, encaisser, ranger, mettre en place les opérations commerciales, déménager, implanter les nouvelles collections, commander sur le portail, etc… etc…
Plus que ses bons vœux, la CGT vous souhaite une année 2020 pleine de courage, une année engagée, une année de luttes, une année solidaire et une année de conquêtes !
Encaissement BHV : un parcours du combattant pour nos clients
Le 26 novembre 2018
Le mardi 13 novembre 2018, la Direction du BHV Marais a apporté une réponse écrite à la pétition que La CGT avait proposé aux salariés. Cette réponse n’ayant été envoyée qu’aux responsables des directions Vente & Encaissement, nous la mettons à disposition de tous dans les panneaux d’affichage du magasin et en cliquant sur le lien ci dessous.
La CGT du BHV Marais se réjouit que la direction du magasin prenne en considération les remontées ‘’du terrain’’ et prend bonne note des leviers qui sont mis en place pour faciliter l’encaissement de nos clients et pour réduire l’impact de la suppression des pôles de caisse du rez-de-chaussée et du 1er étage sur les équipes de vente et d’encaissement.
Néanmoins, la CGT regrette que ces dispositions ne soient pas à la hauteur des enjeux et des difficultés que rencontrent les salariés et les clients. Nous considérons en effet que la mise en place de ‘’duos-caisses’’ n’est pas suffisante. En effet ces duos-caisses ne sont prévus que lors de certaines périodes de forte affluence. Depuis leur mise en place nous constatons qu’elles ne sont que très peu utilisées. Des caisses sans hôtes de caisse : quelle drôle d’idée !
Les clients, qui se promènent dans le magasin d’étage en étage, et qui se dirigent naturellement vers le rez-de-chaussée et le 1er pour se faire encaisser avant de quitter le magasin, continuent à errer de stand en stand en essayant de trouver un vendeur derrière une caisse… Tout comme les vendeurs et démonstrateurs, les clients subissent de plein fouet cette désorganisation et c’est d’ailleurs la première cause de mécontentement des clients.
La CGT constate également que dans sa volonté d’offrir à nos clients un ‘’parcours sans couture’’, la direction prend hélas des décisions à la hâte qui ont l’effet inverse de celui qui est attendu. En ajoutant par exemple des intérimaires-caissiers sur les caisses vendeurs directement sur les stands.
La CGT reste persuadée, comme la majorité des salariés, que la remise en place de façon pérenne de caisses centralisées, permettrait de satisfaire l’ensemble de nos clients sans remettre en cause l’encaissement vendeur.
Agissons pour le retour des caisses centralisées
Le 12 octobre 2018
Depuis 2 mois l’encaissement centralisé a été supprimé au RDC et au 1er étage, le scénario catastrophe que nous avions prédit en cas de forte affluence devient une triste réalité.
Cette organisation se fait au détriment du conseil à la vente et donc au développement du chiffre d’affaire.
Lors des pics d’affluence, se faire encaisser devient un parcours du combattant pour nos clients :
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Un parcours client incompréhensible : le client est renvoyé d’étage en étage pour réaliser son paiement.
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Des files d’attente interminables sur les autres étages.
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Des clients mécontents et agressifs.
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Des abandons de paniers et d’articles en masse (donc du CA en moins).
Pour le personnel de vente, cette situation est intenable :
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Le vendeur n’est plus dans son cœur de métier : il ne fait plus de conseil à la vente mais devient hôte de caisse.
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Les responsables de vente deviennent des responsables de caisse.
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Comment ouvrir une carte fidélité avec des clients impatients pour effectuer leur encaissement ?
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Le personnel de démonstration subit la nouvelle organisation et se retrouve à faire l’encaissement d’autres marques et lorsqu’il refuse de le faire voit son employeur recevoir un courrier du BHV lui reprochant son manque de proactivité.
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Ces situations génèrent du stress et de l’angoisse pour le personnel.
Les hôtes de caisses du sous-sol et du 2ème étage subissent également cette nouvelle organisation, ils se prennent le mécontentement client de plein fouet.
Quelle image notre direction souhaite donner à notre clientèle avec la suppression des caisses centralisées ? Pourquoi dégrader à tel point l’acte de paiement ? Le but recherché est-il de faire fuir notre clientèle la plus fidèle ? Dans un contexte de fermetures de magasins à Lyon et d’un chiffre d’affaire qui s’écroule sur Rivoli, cette décision est-elle opportune pour la pérennité du magasin ?
La direction doit cesser cette organisation désastreuse, pour nos clients et pour le personnel.
La CGT demande le retour des caisses centralisées
au RDC et au 1er étage du magasin
et vous propose ce vendredi 12 octobre de signer la pétition.
Le 15 octobre 2018
Suite à votre forte mobilisation vendredi dernier, la pétition que la CGT vous a proposé à recueillie près de 700 signataires.
C’est un message clair et indiscutable que nous avons envoyé tous ensemble à la direction du magasin.
Devant le succès de cette mobilisation une délégation CGT a été reçue le lundi 15 octobre par Madame De Souza et Messieurs Charef et Perioux.
La CGT a fait remonter toutes les problématiques sur le sujet.
Suite à cet entretien la Direction s’est engagée à apporter une réponse à la CGT et à l’ensemble des salariés sous 15 jours.
Selon la réponse qui sera apportée, nous verrons ensemble la suite à donner à vos demandes.
''Semaine'' et ''Fin de semaine''
Votons CGT pour défendre l'égalité de traitement en tous les salariés
Le 3 juin 2018
Le BHV/Marais a été le premier grand magasin à ouvrir le dimanche, en juillet 2016. Maintenant que tous les grands magasins sont ouverts, on se rend vraiment compte que nous avons le plus mauvais accord de tous.
Chez nos concurrents les salariés de fin de semaine sont payés double TOUS LES DIMANCHES.
Au BHV seuls 15 malheureux dimanches étaient payés double durant un an et demi, désormais c’est seulement les 30 premiers qui le sont. La direction du magasin a décidé de traîner des pieds pour payer les 52 dimanches puisque cela n’arrivera finalement que l’année prochaine malgré le chiffre d’affaire soi-disant supplémentaire que génèrent ces dimanches. Chiffre supplémentaire qui ne s'apprécie ni sur nos fiches de paie ni sur les augmentations annuelles puisque la direction ne nous annonce qu'une minuscule enveloppe de 0,5% seulement.
Les salariés de fin de semaine ne sont pas suffisamment accompagnés, pas suffisamment formés et informés. Ils sont trop souvent considérés comme des salariés de seconde zone : peu de reconnaissance, pas ou peu d’évolution possible, salaire minimum, etc… Cela engendre un turnover très important
A cause du dernier accord signé par l’ensemble des organisations syndicales, exceptée la CGT, la direction a, entre autres, pu être autorisée à décaler la fermeture à 19h30. Aux Galeries Lafayette, ces mêmes organisations ont déjà permis la fermeture d’Haussmann à 20h00! Si ces organisations sont majoritaires aux élections du BHV, nous serons les prochains à ouvrir tardivement, et pourquoi pas plus tardivement que les autres ?
Pour préserver l’équilibre vie privée / vie professionnelle des salariés, La CGT du BHV / Marais s’opposera fermement à cette escalade des fermetures retardées qui pénalisent plus encore les salariés qui résident en banlieue.
Pour les salariés de semaine, la direction a réduit leur droit de venir travailler selon leur souhait, diminuant le maximum autorisé de 15 à 12 dimanches.
Les démonstrateurs subissent de plein fouet cet accord, en opposition au résultat du référendum sur le travail du dimanche lors duquel le NON était ressorti majoritaire. La CGT soutient ces salariés qui font partie intégrante de la vie du BHV/Marais.
La CGT est le seul syndicat à défendre l’égalité de traitement entre tous les salariés, les fins de semaines ont été abandonnés par les signataires de ces accords au rabais. La CGT est la seule force d’opposition au BHV / Marais pour faire entendre votre voix et défendre vos droits.
Du 8 au 11 Juin 2018
VOTEZ CGT POUR NE PLUS SUBIR SANS RÉAGIR,
ENSEMBLE, NOUS SERONS PLUS FORTS !
Propositions de la CGT en vue de la négociation sur la Rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée
Le 16 mai 2018
Projet encaissement vendeur
Le 16 avril 2018
Alexandre Liot qui a pris la direction du vaisseau amiral des Galeries Lafayette Haussmann sera remplacé très prochainement.
C'est Amandine De Souza qui reprend donc la direction du BHV Marais. Amandine était la présidente depuis 2015 de Westwing Home & Living, un site e-commerce de meubles et d'accessoires pour la maison. Auparavant, Amandine a tenu plusieurs postes de direction dans le groupe Casino entre 2009 et 2015, et était consultante chez Bain & Company durant 4 ans.
2018 : changement de direction
INTERVIEW VIDÉO : Amandine de Souza, Westwing France
Comment s’implanter en France dans un secteur très concurrentiel ?
Enquête Clients Mystère 2017 :
Obtention de la révision à la hausse du bonus managers
Le 22 février 2018
Depuis le 01 avril 2017 la direction de façon unilatérale a modifié un item de l'enquête « client mystère » initial, l'item "proposition de services" a fait son apparition.
Conséquences :
Sur le bonus annuel
Ce changement inattendu, non accompagné, a entrainé une chute brutale de la note sur cet item. Le montant du bonus annuel est basé sur une progression sur N-1. Hors à partir du moment où l'enquête est modifiée il n'y a plus de comparaison possible sur historique car ce n'est plus la même enquête.
Demande CGT :
Pour le bonus annuel 2017 le niveau atteint pour tous sur l'item "proposition de services". Soit la note de 1 sur chaque visite client mystère. Révision des bonus/EAD déjà effectuées.
La direction accepte :
La CGT encadrement a obtenu la révision des bonus RDV et RDC. Le DRH a informé les DDV de cet accord. Ils sont garants de la bonne méthode de calcul de votre bonus. La CGT vous conseille de reprendre vos enquêtes clients mystères et de refaire le calcul.
Tract décembre 2017
Travail dominical : la fuite en avant !
Le BHV Marais va pouvoir rester ouvert le dimanche une demi-heure de plus, jusqu’à 19h30.
Le 14 décembre 2017
Pas de répit pour les salariés du BHV Marais Rivoli qui travaillent le dimanche jusqu’à 19 heures, depuis juillet 2016, afin d’accueillir les clients.
Non contente d’être la première grande enseigne parisienne à avoir ouvert 7 jours sur 7 en Zone touristique internationale (ZTI), la filiale du Groupe Lafayette frappe de nouveau un grand coup.
Comme la loi Macron d’août 2015 l’exige, la signature d’un accord collectif fixant les compensations salariales et encadrant le recours au volontariat avait déjà permis au BHV Marais Rivoli d’ouvrir ses portes le dimanche l’année suivante.
Aujourd’hui, la révision de cet accord sur le travail dominical, signé par la CFE-CGC, Sud Solidaires et la CFTC, autorise le grand magasin à retarder la fermeture des portes de 19 heures à 19 heures 30. En contrepartie, il améliore [un peu…] les rémunérations des employés travaillant le dimanche mais revient sur son engagement national à ne fermer aucun magasin jusqu’en mars 2019.
Le BHV sera le premier grand magasin parisien à ouvrir le dimanche malgré le NON du référendum
Le 7 mai 2016
La CFTC vient d'indiquer qu'elle n'opposerait pas son droit de veto à l'accord sur l'ouverture dominicale déjà signé par SUD et CFE-CGC. Le texte va donc pouvoir être appliqué.
Le projet d'accord a été signé mardi 3 mai par SUD et la CFE-CGC. La direction s'engage à ne pas fermer le magasin de Lyon au cours des trois prochaines années.
la CFTC vient d'indiquer ce vendredi 6 mai qu'elle ne s'opposerait pas à l'accord.
Cette situation a le don d'agacer Alexandre Torgomian, secrétaire général de SCID.
"Pourquoi la direction du BHV a-t-elle proposé un accord aux syndicats, alors que les salariés s'étaient prononcés à majorité contre le travail du dimanche lors du référendum de novembre?" Deuxième source de frustration chez les syndicats opposés à l'ouverture dominicale: la signature de l'accord par SUD, dont, pourtant, la branche "Commerces et services" annonce sur son site internet: "SUD Commerces et Services est particulièrement actif contre le travail dominical." L'explication d'Alexandre Torgomian? "Je considère que le syndicat SUD Solidaires au BHV est vendu! Les représentants ont forcément eu des contreparties de toute sorte..." Un responsable de SUD Commerces et Services s'énerve: "La moindre des choses aurait été que le syndicat SUD BHV revienne vers le personnel pour savoir si ce nouvel accord lui convient!"
Seule source de consolation pour SUD Commerce et Services: l'accord possède une durée limitée de trois ans. "Si jamais il entre en vigueur, dans trois ans, SUD et la CFE CGC pourront se raviser", lâche un responsable.